L'Amant,

Elle, elle dort, ou fait semblant,

Lui, s'approche tout doucement,

Le drap à glisser,

Découvrant son corps parfait !

Toutes ses courbes le font rêver,

Il a envie d'y toucher,

De caresser,

De l'embrasser,

Le désir est si grand,

Qu'il en éprouve un grand tourment,

Il ne voudrait pas la réveiller,

Pourtant il est si troublé,

La lumière filtre doucement,

Epousant son corps, se faufilant lentement,

A travers les interstices,

Caressant la moindre de ses courbes avec délice,

C’est si tentant,

Ce tendre corps s’offrant,

Sa peau est si fine

Ses courbes si coquines,

Il aime tout d’elle,

D’abord ses seins aux pointes rebelles,

Aux formes généreuses,

Quand mes mains y voyagent, je la  sent si heureuse,

Et ses belles fesses rebondies,

Elle me dit quelle adore les miennes, j’aime les siennes aussi,

Sa peau est si douce, comme un tendre bébé,

J’aime tant la caresser,

Je m’approche doucement,

Elle se tourne, lentement,

Laissant, en offrande,

Son corps, ho ! mon corps en redemande,

Car depuis le début,

Je sent bien que mon corps n’en peux plus,

Alors, mes lèvres commencent à livrer une bien douce bataille charnelle,

Laissant rien au hasard, je prend possession d’elle,

Je l’embrasse partout,

Ho !! j’en deviens fou,

De ses chevilles à ses mollets,

De ses genoux à ses belles cuisses bronzées,

Mes lèvres et ma langue galopent partout,

J’en suis encore plus fou,

Mais je sais ce quelle aime par dessus tout...

Alors je m’y aventure ! un point c’est tout !

Dans sa colline sauvageonne,

Ma langue poursuit sa course polissonne !

Et là je vous assure elle ne dort plus !

Mais dormait-elle vraiment ? je n’ai jamais su !